ÖfÖ AM-The beast within
ÖfÖ AM comes form Montpellier (south of France). It is an instrumental trio playing their own kind of heavy rock. Each musical pieces (I can't say songs!) is written as a soundtrack for a story or a fictious movie (B movie, western, SF, horror, stuff like that). They know how to bring groove, melodies and dynamics into their music and makes a good use of the cool riffing. Last year they released their first full lenght record (after a demo and a split with Karma to burn) called The beast within. The record has enough diversity to maintain our attention on every tracks, each one developing its own atmosphere (you'll find desert rock grooves, rock'n'roll, a bit of trash, and some psychedelia). It's a really cool record and I recommend it.
I catched their bassist Chris at the Mojomatic to ask him a few questions about the band. Read it below (it's in french until I translate it...) :
Peux-tu retracer
l’histoire du groupe ?
Nico (à la batterie) et moi (Chris à la basse) on est potes
depuis 95 et faisons de la musique ensemble depuis 97-98. Plus tard, après mon
retour du Turkménistan ou je bossais, on a de nouveau formé un groupe, pop-punk.
En 2007 on monte un nouveau groupe qui deviendra Ofoam (Nico joue encore à
l’époque dans Superbeatniks), on a fait un set de reprise pour le Samynaire (un
fête avec des concerts sur la plage pour l’anniversaire d’un certain Samy). Ça
nous a donné envie de continuer et de faire des compos. Antoine rejoint le
groupe à la guitare en 2008. Et deux mois après son arrivée on sort le premier
EP du groupe.
Pourquoi le choix de
l’instrumental ? Vous avez essayé avec du chant ?
Au départ on ne savait pas vraiment quelle serait
l’orientation de notre musique. Sur le premier concert de reprise on avait des
chanteurs. Mais par la suite les chanteurs qui devaient répéter avec nous ne
venaient pas aux répét’, ni les suivants. Donc on a essayé de continuer sans chanteurs
et le résultat nous a convenus. Ça laisse plus de place aux instrus et aux
mélodies. Par contre on est ouvert à des collaborations, avec chanteurs,
claviers, ou autres.
Est-ce que tu peux
revenir sur la sortie de votre dernier disque ?
Pour « The beast within » on a choisi de tout
faire nous même (sauf pour la pochette), avec les sous des concerts, le matos
qu’on nous a prêté, et on a enregistré dans la maison du guitariste. Au départ
c’était une démo mais finalement on a loué le studio du Subsonic pour faire un
mixage. Au final on est très satisfait du résultat. On a eu d’ailleurs de
nombreuses remarques positives sur la qualité du son du disque.
3 jours après sa sortie une version promo du disque a été
mis par quelqu’un en téléchargement sur internet avec une qualité pourrie. Du
coup on a choisi de mettre la bonne version en téléchargement libre sur
Bandcamp pour que les gens l’écoutent avec la bonne qualité de son.
La pochette a été faite par un allemand du nom de Alexander
Von Wieding, qui nous avait contactés pour acheter un de nos disques. Il se
trouve qu’il réalise des pochettes de disques. Après le split avec Karma to
burn, il nous a proposé de nous faire un logo, celui qu’on utilise. Par la même
occasion on a sympathisé par internet.
Et à noël j’ai eu la bonne surprise de trouver dans ma boîte à lettre le
dessin qu’on a utilisé pour la pochette de « The beast within » et
qu’il m’avait envoyé. Il avait créé pour Karma to burn un sorte de mascotte (un
gus à corne) et je lui avais proposé de faire pareil pour Ofoam, un personnage
que la musique rends bestial (cf la pochette et le titre de The beast within).
Nico avait un ancien groupe du nom de Tarentula megafucker (avec des mecs de
Marvin et Superbeatniks) alors on a pensé à la thématique tentaculaire.
Quand vous composez
vous abordez un peu les morceaux comme des « bandes son »
fictives non ?
Oui tout à fait. Quand on compose le nouveau morceau se
développe autour d’un thème qu’un membre du groupe propose et qui sert ensuite
de fil rouge. Genre telle scène de Carpenter, une histoire de zombies dans
l’espace qui attaquent des cowboys, des trucs western, série B etc,. On a des
fois essayé de composer chacun de notre côté mais ça n’a jamais fonctionné,
donc on compose toujours à trois, ensemble.
On aimerait bien que notre musique soit utilisée pour des
films mais ça ne s’est pas encore fait. Des boîtes comme Trauma par exemple avec
qui nous aimerions collaborer ne sont pas faciles à contacter…on avait écrit à toutes
les écoles de ciné en France pour proposer que leurs élèves qui seraient intéressés
utilisent notre musique mais on a jamais eu d’autres réponses que des
formulaires pour s’inscrire dans une des écoles…
Depuis vous avez des
nouveaux morceaux ? Ça va dans quel sens ?
Depuis le dernier disque on est dans une période plus calme.
Le batteur a eu des jumeaux…on a quand même un peu tourné avec lui et avec un
autre batteur. On s ‘est aussi remis à répéter. C’est plus compliqué mais on
est super motivé, on a vraiment beaucoup d’envie d’un nouveau disque. On rêve à
une sorte d’ « opéra-rock » un disque construit autour d’un fil
conducteur, comme une vraie BO de film.
Vous avez fait un
split avec Karma To Burn, avec quel autre groupe vous voudriez faire un autre split
ou une tournée si vous pouviez choisir n’importe lequel ?
Je dirais Unsane, le groupe le plus cool du monde ! On
a d’ailleurs joué avec eux le mois dernier à la Dynomo à Toulouse (ils jouaient
avec Cody Willimas de Big business/ Melvins à la batterie). Sinon je pense à
Café flesh. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi ces mecs, qui sont très
bons, n’ont pas plus de succès.
Pour l’instant on a prévu un split avec le groupe anglais
Theworldonfire avec qui ont a échangé des dates et qui sont des potes. Ils ne
jouent pas le même genre de musique que nous, ils sont plus emo HC/pop, mais
c’est très bien fait. L’idée
ça serait que chaque groupe joue un morceau à lui et reprenne le morceau de
l’autre groupe.
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