mercredi 1 août 2012

ÖfÖ AM-The beast within 

 ÖfÖ AM comes form Montpellier (south of France). It is an instrumental trio playing their own kind of heavy rock. Each musical pieces (I can't say songs!) is written as a soundtrack for a story or a fictious movie (B movie, western, SF, horror, stuff like that). They know how to bring groove, melodies and dynamics into their music and makes a good use of the cool riffing. Last year they released their first full lenght record (after a demo and a split with Karma to burn) called The beast within. The record has enough diversity to maintain our attention on every tracks, each one developing its own atmosphere (you'll find desert rock grooves, rock'n'roll, a bit of trash, and some psychedelia). It's a really cool record and I recommend it.

you can stream and download it freely on their Bandcamp page

I catched their bassist Chris at the Mojomatic to ask him a few questions about the band. Read it below (it's in french until I translate it...) :

Peux-tu retracer l’histoire du groupe ?

Nico (à la batterie) et moi (Chris à la basse) on est potes depuis 95 et faisons de la musique ensemble depuis 97-98. Plus tard, après mon retour du Turkménistan ou je bossais, on a de nouveau formé un groupe, pop-punk. En 2007 on monte un nouveau groupe qui deviendra Ofoam (Nico joue encore à l’époque dans Superbeatniks), on a fait un set de reprise pour le Samynaire (un fête avec des concerts sur la plage pour l’anniversaire d’un certain Samy). Ça nous a donné envie de continuer et de faire des compos. Antoine rejoint le groupe à la guitare en 2008. Et deux mois après son arrivée on sort le premier EP du groupe.  


Pourquoi le choix de l’instrumental ? Vous avez essayé avec du chant ?

Au départ on ne savait pas vraiment quelle serait l’orientation de notre musique. Sur le premier concert de reprise on avait des chanteurs. Mais par la suite les chanteurs qui devaient répéter avec nous ne venaient pas aux répét’, ni les suivants. Donc on a essayé de continuer sans chanteurs et le résultat nous a convenus. Ça laisse plus de place aux instrus et aux mélodies. Par contre on est ouvert à des collaborations, avec chanteurs, claviers, ou autres.


Est-ce que tu peux revenir sur la sortie de votre dernier disque ?

Pour « The beast within » on a choisi de tout faire nous même (sauf pour la pochette), avec les sous des concerts, le matos qu’on nous a prêté, et on a enregistré dans la maison du guitariste. Au départ c’était une démo mais finalement on a loué le studio du Subsonic pour faire un mixage. Au final on est très satisfait du résultat. On a eu d’ailleurs de nombreuses remarques positives sur la qualité du son du disque.
3 jours après sa sortie une version promo du disque a été mis par quelqu’un en téléchargement sur internet avec une qualité pourrie. Du coup on a choisi de mettre la bonne version en téléchargement libre sur Bandcamp pour que les gens l’écoutent avec la bonne qualité de son.

La pochette a été faite par un allemand du nom de Alexander Von Wieding, qui nous avait contactés pour acheter un de nos disques. Il se trouve qu’il réalise des pochettes de disques. Après le split avec Karma to burn, il nous a proposé de nous faire un logo, celui qu’on utilise. Par la même occasion on a sympathisé par internet.  Et à noël j’ai eu la bonne surprise de trouver dans ma boîte à lettre le dessin qu’on a utilisé pour la pochette de « The beast within » et qu’il m’avait envoyé. Il avait créé pour Karma to burn un sorte de mascotte (un gus à corne) et je lui avais proposé de faire pareil pour Ofoam, un personnage que la musique rends bestial (cf la pochette et le titre de The beast within). Nico avait un ancien groupe du nom de Tarentula megafucker (avec des mecs de Marvin et Superbeatniks) alors on a pensé à la thématique tentaculaire.


Quand vous composez vous abordez un peu les morceaux comme des « bandes son » fictives non ?

Oui tout à fait. Quand on compose le nouveau morceau se développe autour d’un thème qu’un membre du groupe propose et qui sert ensuite de fil rouge. Genre telle scène de Carpenter, une histoire de zombies dans l’espace qui attaquent des cowboys, des trucs western, série B etc,. On a des fois essayé de composer chacun de notre côté mais ça n’a jamais fonctionné, donc on compose toujours à trois, ensemble.
On aimerait bien que notre musique soit utilisée pour des films mais ça ne s’est pas encore fait. Des boîtes comme Trauma par exemple avec qui nous aimerions collaborer ne sont pas faciles à contacter…on avait écrit à toutes les écoles de ciné en France pour proposer que leurs élèves qui seraient intéressés utilisent notre musique mais on a jamais eu d’autres réponses que des formulaires pour s’inscrire dans une des écoles…

Depuis vous avez des nouveaux morceaux ? Ça va dans quel sens ?

Depuis le dernier disque on est dans une période plus calme. Le batteur a eu des jumeaux…on a quand même un peu tourné avec lui et avec un autre batteur. On s ‘est aussi remis à répéter. C’est plus compliqué mais on est super motivé, on a vraiment beaucoup d’envie d’un nouveau disque. On rêve à une sorte d’ « opéra-rock » un disque construit autour d’un fil conducteur, comme une vraie BO de film.

Vous avez fait un split avec Karma To Burn, avec quel autre groupe vous voudriez faire un autre split ou une tournée si vous pouviez choisir n’importe lequel ?

Je dirais Unsane, le groupe le plus cool du monde ! On a d’ailleurs joué avec eux le mois dernier à la Dynomo à Toulouse (ils jouaient avec Cody Willimas de Big business/ Melvins à la batterie). Sinon je pense à Café flesh. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi ces mecs, qui sont très bons, n’ont pas plus de succès.
Pour l’instant on a prévu un split avec le groupe anglais Theworldonfire avec qui ont a échangé des dates et qui sont des potes. Ils ne jouent pas le même genre de musique que nous, ils sont plus emo HC/pop, mais c’est très bien fait.             L’idée ça serait que chaque groupe joue un morceau à lui et reprenne le morceau de l’autre groupe.


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